Le Cimetière des Innocents en Images





Plan de Truschet et Hoyau 1552





By Th. Hoffbauer (Own work, scan by Jebulon) [Public domain], 
via Wikimedia Commons Le cimetière des Saint-Innocents vers 1550, gravure, fin XIXème siè 






Jakob Grimer (attribué à)
Musée Carnavalet - Histoire de Paris
vers 1570 






Vue généralle [sic] prise du point A du plan et embrassant toute la partie du Cimetière qui donne sur la rue aux fers dessinés le 21 fevrier 1786 [Charles-Louis Bernier]






Autre vüe de la partie du Cimetière adossée à la rue de la lingerie et [regardant] l'extrémité de la première vue le 15 février 1786 : [dessin] / [Charles-Louis Bernier]


















Réclusoir 
























La danse macabre












La Mort Saint Innocent 


Mon Paris Médiéval en Images

Je reviens après deux ans d’absence sur ce blog, infidèle à ma période médiévale, je me suis dispersée tout ce temps vers les langues anciennes et la théologie… mais reviens vers mon époque fétiche et souhaite vous proposer plus de visuels anciens afin de vous promener dans Mon Paris Médiéval.

Le prochain article vous guidera visuellement dans le fameux Cimetière des Innocents:




En attendant, je vous propose une remarquable ballade en 3D dans le Paris Disparu: 





La Première Horloge Publique de Paris

La ville de Paris nous a rendu notre première horloge propre comme un sou neuf ! 
De nouveau rutilante, elle fut pourtant fort malmenée et maintes fois restaurée du XIVe siècle à nos jours. 

Photo © Rémi Jouan 


















Vers 1370, Charles V avait à cœur de maintenir et embellir le Palais de la Cité. Il fit réaliser plusieurs travaux et offrit aux Parisiens leur première horloge publique. Au nord-est du Palais, il dota la tour rectangulaire d’une horloge construite par Henri de Vic, horloger lorrain. Elle devint à cette occasion : 
« la Tour de l’Horloge ».

Un morceau du cimetière des Innocents dans la rue Saint Denis

Un soir, mon envie de flâner dans le centre de Paris, m’a conduite à entrer dans la paroisse Saint Leu Saint Gilles. Nichée au 92 de la rue Saint Denis, son origine remonte au XIIIe siècle (1235). 
Outre les ossements provenant du cimetière des innocents logés dans les catacombes, je pensais qu’il ne restait pas d’autres témoins visibles dans la capitale.


C’est en avançant dans le déambulatoire, arrivée au niveau de la sacristie des messes, que j’ai pu observer trois bas-reliefs (un retable) en albâtre datant du XVe siècle.


Une note indique qu’il provient certainement d’un ensemble plus important, qui, selon la tradition, pourrait être le cimetière des Innocents.

Les trois bas-reliefs reprennent trois passages des évangiles : La cène, La trahison de Juda et La flagellation. Ils sont attribués à l’école anglaise de Nottingham.

Toute proche de l’ancien cimetière, l’église Saint Leu Saint Gilles conserve des restes qui ne se sont pas envolés bien loin !

Et si vous souhaitez vous replonger dans l’ambiance de cette ancienne nécropole, je vous invite à lire ou à relire mon post sur ce sujet.

La Place de la Croix du Trahoir


Pour terminer ma série sur les lieux patibulaires majeurs du Paris médiéval, je vais vous parler d’une petite place parisienne dont on ne soupçonne pas l’origine.

Au carrefour du 111 de la rue Saint Honoré et de la rue de l’arbre sec, un lieu patibulaire important perdura jusqu’en 1737.

Traihouer, Traihoir, Trihouer, Tyroer, Tiroir, Tiroy, il y avait une multitude de variantes concernant le nom de cette place.


Ce lieu était surtout dédié à couper les oreilles des serviteurs indélicats, de plus, une potence et une roue furent longuement dressées à cet endroit. La coutume voulait que l’on élevât une croix auprès de la potence, afin de recevoir les dernières prières des condamnés.